De tout temps, le fonctionnement du corps humain s’est toujours révélé comme un vrai mystère. Que dire de ces millions de nerfs et de synapses reliées entre eux et dont l’activité incessante permet un maintien incontestable de l’organisme ? Au sein de cette grande unité, les fonctions du nerf vague retiennent particulièrement l’attention. Dans cet article, nous vous faisons découvrir l’essentiel sur ce nerf et le rôle qu’il joue dans l’organisme.

Le nerf vague : Qu’est-ce que c’est ?

Il existe plusieurs noms pour désigner le nerf vague. Il est à la fois appelé nerf pneumogastrique, nerf parasympathique, nerf cardiaque et encore nerf à cardio-pneumo entérique. En terme numérique, il représente le dixième nerf crânien et constitue le nerf dont le territoire est le plus vaste.

Le nerf vague est un organe mixte aux fonctions polyvalentes. Il est composé de fibres végétatives, sensitives et motrices qui jouent un rôle déterminant dans la sécrétion digestive de l’organisme, dans la régulation de la fréquence cardiaque ainsi que dans plusieurs autres fonctions vitales. En réalité, ce nerf constitue une voie fondamentale du contrôle sensorimoteur du larynx et un canal essentiel pour la régulation végétative.

Il faut particulièrement noter que le nerf vague est un nerf pair. Ainsi, nous retenons l’existence de deux nerfs vagues qui sont situés de chaque côté du corps.

Quel est le rôle du nerf vague ?

Rôle du nerf vague

Comme mentionné ci-dessus, le nerf vague est mixte et polyvalent. Son utilité est ainsi impliquée dans plusieurs mécanismes propres au fonctionnement organique. Les fonctions primordiales de ce nerf consistent à assurer le convoiement des informations sensitives, sensorielles, motrices et végétatives parasympathiques. Il est sensitif pour le pharynx, le larynx, le voile du palais, la base de la langue et l’épiglotte. Sa fonction motrice s’applique uniquement au pharynx et au voile du palais.

Au sein du fonctionnement du système parasympathique, le nerf vague joue le rôle de la principale innervation efférent du coeur. Sa stimulation entraîne la sécrétion de l’acétylcholine et met en évidence la transmission synaptique, ce qui induit le ralentissement de la fréquence du rythme cardiaque. L’action de l’acétylcholine favorise également la sécrétion de l’acide gastrique, la contraction de quelques muscles du tube digestif et celles des bronches.

Dans sa fonction motrice, le nerf cardiaque innerve la plupart des muscles constricteurs du larynx et du pharynx de même que les muscles du voile du palais. En tant que canal principal pour la régulation végétative, le nerf vague assure un rôle autonome. Il est activement impliqué dans les réactions autonomes du système cardiovasculaire, digestif et trachéo-broncho-pulmonaire.

Quelques pathologies liées au nerf vague

Comme tout nerf organique, le nerf vague peut être sujet à quelques dysfonctionnements. Ceux-ci sont majoritairement dus à des questions d’irritation ou de lésion. Au regard de la grande étendue occupée par ce nerf et des organes qu’il innerve, une défaillance à son niveau se traduit généralement par les maux suivants :

  • La syncope vagale ou malaise vagal : c’est une perte de connaissance subite et brutale, mais brève ;
  • La dysphonie : c’est un trouble aphasique relatif à l’usage de la parole ;
  • La bradycardie : elle traduit un ralentissement de la fréquence cardiaque.